LES CANCERS MASCULINS

En ce mois de novembre, la Ligue contre le cancer sensibilise le grand public aux cancers masculins.

L’objectif  de ces communications est d’informer et de prévenir sur ces types de cancers, leurs symptômes, les méthodes de prévention, ainsi que sur les comportements à risque, tels que le tabagisme, la consommation d’alcool, une moindre consommation de fibres et la surconsommation de viande et de charcuterie.

En mettant en lumière la santé masculine, de l’adolescence avec les risques liés au HPV jusqu’à l’âge avancé avec les cancers les plus fréquents, la Ligue souhaite contribuer à réduire le nombre de cas diagnostiqués.

La Brochure Cancer de la Prostate:

Dépistage et détection précoce du cancer de la prostate:

Cancer de la prostate et détection précoce

En France, le cancer de la prostate est le 1er cancer masculin et représente 24 % des cancers chez l’homme, avec 59 885 nouveaux cas en 2018*. Il est rare que ce cancer se développe avant 50 ans et son incidence augmente avec l’âge. Le cancer de la prostate est la troisième cause de décès par cancer chez l’homme. Néanmoins, il s’agit d’un cancer ayant un taux de survie à 5 ans élevé, ce qui en fait un cancer de plutôt bon pronostic.

Les facteurs de risque du cancer de la prostate

De nombreuses zones d’ombre subsistent quant aux facteurs associés à la survenue de cancers de la prostate. Parmi les facteurs de risque associés aux cancers de la prostate on retrouve de manière avérée :

  • l’âge est le plus important d’entre eux. Le cancer de la prostate est rare chez les hommes âgés de moins de 40 ans et se développe surtout chez les hommes âgés de plus de 65 ans ;
  • les antécédents génétiques et familiaux ;
  • les mutations génétiques BRCA1 ou BRCA2 ;
  • l’histoire familiale de cancer de la prostate sans mutation identifiée ;
  • l’origine ethnique (Afro-Antillais) ;
  • l’exposition à des produits cancérogènes comme par exemple l’arsenic ;
  • le surpoids et la sédentarité.

À noter : avoir un adénome prostatique (hypertrophie de la prostate) n’expose pas à un risque accru de cancer de la prostate.

Des recherches sont en cours pour évaluer l’impact de certains facteurs suspectés :

  • notamment, certains facteurs alimentaires (consommation excessive de graisses mono-saturées, saturées et animales, viande, zinc, cadmium, laitages, une alimentation pro-inflammatoire ou favorisant une glycémie élevée de manière chronique). Le café et les légumineuses sont étudiés pour leur potentiels effets protecteurs ;
  • un faible niveau de vitamine D.
     

Les signes à surveiller 

Le cancer de la prostate est généralement asymptomatique, ce qui signifie qu’il n’y a pas de symptômes clairs.

Certains symptômes peuvent alerter :

  • fréquence anormale des besoins d’uriner, surtout la nuit ; besoin urgent d’uriner ;
  • difficulté à émettre les urines : temps d’attente, jet faible, évacuation incomplète, blocage complet ;
  • douleurs en urinant ;
  • présence de sang dans l’urine ou le sperme ;
  • éjaculations douloureuses ;
  • troubles de l’érection ;
  • douleurs dans le bas du dos, les hanches ou le bassin.

Toutefois, dans la plupart des cas, ces symptômes sont causés par une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), ou une infection. Une consultation médicale est donc nécessaire pour écarter le risque de cancer.

Si le cancer de la prostate provoque des symptômes, c’est habituellement un signe que la maladie a progressé. Pour cette raison, il est important de consulter un médecin pour comprendre l’origine des symptômes.

Cancer du testicule

Le cancer du testicule est un cancer relativement rare (1 à 2 % de l’ensemble des cancers de l’homme). C’est néanmoins le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 15 et 35 ans. 85 % des hommes diagnostiqués ont entre 15 et 49 ans.

Chiffres clés

Le cancer du testicule est un cancer relativement rare (1 à 2 % de l’ensemble des cancers de l’homme). C’est néanmoins le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 15 et 35 ans. 85 % des hommes diagnostiqués ont entre 15 et 49 ans.

C’est donc un cancer essentiellement de l’homme jeune, de très bon pronostic avec une survie nette standardisée de 93 % à 5 ans après un diagnostic réalisé entre 2010 et 2015, variant peu avec l’âge au diagnostic (98 % à 20 ans et 94 % à 60 ans)[1].

En France, pour l’année 2018, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer du testicule était de 2 769 et le nombre estimé de décès par cancer du testicule de 86.

L’incidence de ce type de tumeurs a augmenté de 2,5 % par an en France entre 1980 et 2005, passant de 3,4 à 6,4 cas pour 100 000 hommes (Belot, 2008), mais des progrès thérapeutiques considérables sont à souligner.
 

Brochure à Télécharger :

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